Accélérer le développement de la PAC hybride, une solution méconnue pour décarboner le bâtiment.

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Communiqué de presse – 1er avril 2022

Bernard Aulagne, Président de Coénove et Pascal Housset, Président de UMGCCP-FFB ont participé, ce jeudi 31 mars, à une table ronde « Comment réussir la transition énergétique dans le bâtiment ? » lors du salon EnerJ-meeting, la journée de l’Efficacité Énergétique et Environnementale du Bâtiment.

L’occasion pour ces deux acteurs de rappeler les trois chantiers clés concernant le gaz dans le bâtiment pour atteindre la neutralité carbone à 2050 : la diminution drastique (de l’ordre de 60%) des consommations de gaz, le verdissement du gaz pour atteindre 100% de gaz renouvelable et le développement accéléré de la pompe à chaleur (PAC) hybride afin de limiter la pointe électrique hivernale.

« Alors que la décarbonation dans le bâtiment est systématiquement associée à l’électrification massive des usages, il est urgent de rappeler que la France est le pays d’Europe le plus thermosensible électriquement » alerte Bernard Aulagne, Président de Coénove.

Ne perdons pas de vue que le gaz, de plus en plus renouvelable, couvre actuellement jusqu’à 40% des besoins de puissance en hiver et que le bâtiment est responsable de 60 à 70 % de la pointe électrique hivernale du fait du développement du chauffage électrique.Au-delà du fait que la technologie ne le permette pas dans toutes les configurations de bâtiment, le remplacement systématique des chaudières gaz par des PAC électriques dans les logements aurait donc des conséquences importantes sur l’équilibre offre/demande déjà tendu chaque année à l’approche de l’hiver. Il existe pourtant une solution méconnue, répondant à l’ensemble des enjeux de la transition énergétique en termes de résilience, de flexibilité, de souveraineté, de pouvoir d’achat et d’environnement : la pompe à chaleur hybride.

La PAC hybride est d’ailleurs reconnue comme un vecteur indispensable à la réussite de la transition énergétique dans les visions prospectives à 2050 des acteurs majeurs de l’énergie (RTE, ADEME…).

Cette solution, compatible avec le développement des énergies renouvelables, et notamment à l’utilisation de biométhane dans la chaudière, apporte aussi des bénéfices immédiats pour l’environnement, avec 30 à 40% de réduction des consommations et jusqu’à 80% des gaz à effets de serre.

Elle bénéficie d’aides financières similaires à celles de la PAC électrique pour un service rendu supérieur à l’utilisateur et au système énergétique.

Disposant d’une large gamme d’offres fabricants et d’un prix inférieur à celui d’une PAC électrique air-eau pour un confort équivalent, la PAC hybride peut s’appuyer sur une filière déjà opérationnelle : 15 000 entreprises « PG Professionnels Gaz » et 14 000 entreprises qualifiées « RGE PAC » dont plus de 1000 entreprises d’ores et déjà titulaires de la mention « PAC hybride ».

« La PAC hybride, c’est le meilleur des deux mondes pour un choix sans regret. Une solution compétitive qui apporte confort et sécurité d’approvisionnement pour l’utilisateur, indispensable à la résilience du système énergétique français et européen. C’est un équipement écologique qui permet de répondre aux ambitions de la rénovation tout en favorisant l’usage des énergies renouvelables locales » martèle Pascal Housset, Président de UMGCCP-FFB.