Ne sacrifions pas l’ambition écologique sur l’autel de la rigueur budgétaire
Publié leL’inquiétude est grande devant l’ampleur des coupes budgétaires qui semblent se profiler dans les crédits alloués à la transition écologique : réduction drastique du « Fonds Vert » à destination des collectivités, diminution des aides à la rénovation des bâtiments dans le cadre du dispositif « MaPrimRenov », coup de rabot sur le budget de l’ADEME,…
Soyons vigilants à ne pas créer des à-coups préjudiciables à l’atteinte de nos objectifs ambitieux de diminution des consommations et de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre. Ne sacrifions pas l’ambition écologique de notre pays sur l’autel de la rigueur budgétaire. A ce stade, faisons crédit au nouveau Premier ministre Michel BARNIER d’avoir affirmé, lors de son premier discours sur le perron de l’hôtel de Matignon, sa volonté de s’attaquer à la dette financière et à la dette écologique. Ces deux dettes sont intimement liées car l’inaction d’aujourd’hui ne fait que renforcer l’ampleur des investissements à réaliser demain. Alors essayons d’apporter de la stabilité et sanctuarisons nos politiques publiques et nos investissements en faveur de la baisse des consommations, du verdissement des vecteurs énergétiques et de la préservation de la biodiversité. Ce 100ème numéro de la Newsletter de Coénove me donne également l’occasion de remercier l’ensemble des membres, partenaires et collaborateurs qui participent au dynamisme de notre association qui va fêter ses 10 ans, le 2 octobre prochain, sur le salon Interclima : 10 ans d’action collective au service de la complémentarité des énergies et de l’efficacité énergétique dans le secteur des bâtiments !
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