Soutien aux « énergies renouvelables souveraines » : Banco M. le Premier ministre !

Cette expression « énergie renouvelable souveraine » semble taillée pour le biogaz, tant ce vecteur énergétique coche toutes les cases qui permettent de justifier un soutien accru : énergie locale, renouvelable, non intermittente, stockable et valorisable dans nos réseaux et appareils existants.

La production de biométhane génère par ailleurs de nombreuses externalités positives : revenus complémentaires pour nos agriculteurs, co-production de digestats qui évitent l’achat et l’importation d’engrais de synthèse, emplois locaux, décarbonation d’usages difficilement électrifiables et valorisation des capacités de stockage gaz de notre pays (140 TWh) qui garantissent la sécurité d’approvisionnement, en particulier face aux vagues de froid et aux appels de puissance en période hivernale…

Produire sur notre sol nous rend aussi plus indépendants des tensions géopolitiques et des fluctuations de prix des énergies fossiles, sur les marchés. Soutenir la production de gaz verts constitue donc un choix sans regret puisque nous disposons dorénavant de technologies matures et d’acteurs économiques déterminés à accélérer encore davantage la dynamique d’une filière en plein essor. Dans son dernier baromètre des entreprises des gaz renouvelables, France Gaz indique par ailleurs que 85 % de la valeur ajoutée est réalisée en France avec des entreprises qui représentent un moteur important pour le tissu économique local, souvent dans des territoires ruraux et péri-urbains.

M. le Premier ministre, le biogaz est un exemple de filière française d’excellence pour la production d’énergies renouvelables souveraines que vous appelez de vos vœux, alors chiche, amplifions le soutien et la dynamique pour faire de la France le leader mondial des gaz verts.

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