Renouvelables versus nucléaire : la solution passe par le gaz vert
Publié le| La Proposition de Loi du sénateur Daniel Gremillet, succédané de « loi PPE » que le gouvernement ne veut plus endosser, consacre l’opposition entre énergies renouvelables intermittentes et nucléaire pilotable. Pour sortir de ce débat entre partisans et contempteurs du nucléaire, entre pro et anti éolien, une énergie renouvelable devrait tous nous rassembler : le biogaz.
Issus du recyclage des déchets et permettant de produire une énergie renouvelable, stockable et non intermittente, les gaz verts sont l’exemple parfait de l’ENR qui permet d’allier décarbonation, stockage inter-saisonnier, flexibilité et renforcement de notre indépendance énergétique. D’ici 20 ans, avec la baisse des consommations et le développement des méthaniseurs et des autres technologies de production de gaz bas carbone (pyrogazéification, gazéification hydrothermale, power-to-methane,…), la France a le potentiel de couvrir chaque année la totalité de ses consommations de gaz, tous usages confondus (bâtiment, industrie, mobilité, …). Sortons des débats trop électrocentrés, éoliens versus nucléaire, et mettons l’accent sur les réussites françaises, au premier rang desquelles le déploiement du biogaz, véritable substitut local et renouvelable à nos importations de gaz fossile. Le développement des gaz verts est un choix sans regret, à accompagner massivement dans le cadre de la future Programmation Pluriannuelle de l’Energie. Consulter la lettre Coénove du mois de mai : ici. |